Se déplacer en ville au Japon

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Selon la taille de la ville du Japon où vous séjournerez, les modes de transport les plus adaptés ne seront pas les mêmes. Pour parcourir les (très) grosses agglomérations de Tokyo et Osaka le sésame sera bien sûr le métro, moderne, rapide et dense … mais un peu cher : le prix du billet dépend en effet de la distance parcourue. Les billets s’achètent à des distributeurs automatiques à l’entrée des stations. Bon à savoir : à l’intérieur des rames, les sièges ne sont pas disposés les uns derrière les autres mais en rangées dos aux fenêtres. Vous pourrez vous sentir déboussolé par la taille de grandes stations comme Shinjuku (Tokyo) ou Umeda (Osaka). Rassurez-vous : les directions et les noms des stations sont indiquée en japonais et en anglais. De même les stations sont annoncées dans les rames par des voix pré-enregistrées. Pour plus d’informations sur le métro de Tokyo :

Les autres villes japonaises proposent moins de lignes de métro (Kyoto n’en a que deux) voire pas du tout. Le mode de transport privilégié sera alors le bus. Réseau dense, ponctuel … bref un mode de déplacement très pratique. Sachez que les billets se prennent à la montée du bus et que le paiement se fait à la sortie. De même ne vous inquiétez pas de rater votre arrêt : il est souvent annoncé directement par le chauffeur.

Le taxi peut aussi dépanner : les taxis japonais sont nombreux, modernes, propres … mais un peu chers. Ne soyez pas étonnés de voir les chauffeurs de taxi porter uniformes et gants blancs : c’est en effet leur tenue standard. Vous pourrez reconnaître les taxis libres au voyant rouge du côté avant gauche du pare-brise. Sachez que les factures sont toujours délivrées par boîtier électronique.

Autre moyen de transport auquel on ne pense pas toujours : la location de vélos, très pratique dans les petites comme dans les grandes villes pour les courtes ou moyennes distances. A Tokyo, La plupart des centres de locations de vélos se situent près des gares et des stations de métro.

Un conseil : ne cherchez pas systématiquement à faire dans le minimum de temps le maximum de distance en bus, train ou métro. Le mode de transport de base, la marche à pied, vous permettra de prendre le pouls des villes que vous traversez, de sentir l’ambiance des différents quartiers, de passer par des endroits très authentiques (tel temple, telle rue traditionnelle) qui ne figurent pas toujours sur les guides touristiques.

Assez facile à Kyoto dont beaucoup de quartiers et monuments connus sont assez proches les uns des autres, à Yokohama aussi dont les centres d’intérêt touristique sont concentrés autour du port de Minato Mirai. Mais même à Tokyo ou Osaka, vous pourrez vous déplacer à pied : j’ai fait personnellement l’expérience de marcher à Tokyo de la gare de Shibuya au Meiji-Jingu : une demi-heure. Trajet à pied à Osaka de la gare centrale puis au quartier de Dotombori : autour d’une heure.
Une précision sur la façon de s’orienter : Kyoto est la seule ville japonaise dans laquelle les rues et avenues ont des noms. Pour les autres villes, l’espace se découpe en différents niveaux : nom du quartier, puis du sous-quartier, du pâté de maisons, du bloc d’immeubles, numéro de l’immeuble. Le problème est que les immeubles ne possèdent pas toujours des numéros et que quand c’est le cas ces numéros ne se suivent pas toujours. Donc si vous cherchez une adresse précise l’exercice peut devenir un vrai casse-tête. Pas de panique : si vous êtes vraiment perdus, reste la solution soit des kobans, les postes de polices de quartiers où vous pourrez vous renseigner auprès des agents, soit des Japonais que vous pourrez croiser dans la rue.

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